Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 375 ) ~i cette courte illusion lui fit jeter~ un coup d'œil sur la terre, l'an1our de la vie n'a rien en soi que d'innocent, lors.que d'ailleu•--s uons resto-t1s fidèle111eut ~otun is aux décrets <le Ja Providence diviue. Il avoit d'abord écrit le billet suivant : n Touloo, du fort de 1a ~1~lguf , ,, le 1 o janvier 1 ;gg. f< La Providence nous assiste partout. Je 111e )} trouve content ici, et quelquefois dans une " sainte joie. Je n'ai pas encore été e.ntendu .. n l_Ja pei11c de i110.rL est ôtée. Ou nous donne » dans ce n1on1cnt de bonnes espérances. Le » bon Ilien soit loué, et qu'il vous rende au n centuple dans le ciel, le bien ten1 porel que ~> vous n1'avez adininistré. Saluez en Jésus– ,> Christ ces fidèles servantes de Dieu. La sai– » son est bien froide. Je tern1ine, en n~e re– )) con1mandant à vous. Agréez nies respects. )> l\f EYRAN, pri!tre ,, . Bientôt le serviteur de Diell fut détron1pé de la vaine espérance qu'on lui avoit donuée que ses jonrs scroient n1énagés. Co11<lan1né à être fusillé, par le tribnn~l crin1inel de 'I·oulon, il écrivit, peu de ,11on1eus avant <le subir sa setitehce, la lettre sui vaut~ à sou fr~'. rc. (~uoi- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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