Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 572 ) Depuis long-te111ps il avoi.t fait pour ses frères: le sacrifice de sa vie; chaque jour il voyoit avec caln1e et sérénité que le n1on1ent de le couson1n1er approchoit; ·thaque jour il s'y attendoit, dans les St!uti n1eus élevés de la plus douce espérance. A la fin de noven1hre 1798 , la ·jour de la foire qui a lieu à Grasse, après la Saint-André, le confesseur fut arrêté par les gendarn1es, dans les environs de ·la ville, présenté à la niai rie , ;conduit en prison, et envoyé peu de ten1ps après ~ Toulon , pour ·y ~trc j ngé. ll le fut le 1 5 février 1799, et condan'lné à être fui;il1é. Qu'on juge des seu~ tin1cns qui re1T1plissoient son cœur, par la lettre suivante, qu'il écrivit peu de n1on1ens avant qu'il expirât. « Je pardonne de ho11 cœur à tous mes )) ennen1is qui ont cont1:ibué à n1a mort, prin– ».i cipalen1ent à ceux de Vallauris et de G-rasse. >) Je donne volontiers ma vie, pour l'expia– >) tion de n1es péchés , pour la gloire de Dieu, , ·~> et pour 1a paix de l'Eglise. Je désire que ~) i11on sang appaisc lacolère du '1'.out-Puissant, >1 et procure à la France cette paix si désirée, » et toutes sortes de prospéri"és. J'exhorte toui » les fidèles à la confiance e11 Dieu; je demande e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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