Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 568) jusqu'à la li.o le calice de ses amertumes·, et qu'ainsi sa ré~ompense en fût plus abon– dante et plus riche, co1n111e donnée par un. Dieu qui daigne réco1npe.nser en· Die,u se-s élus, lorsqu'il les couronne après de longs COlnbat.s. M. Dorival partit pour t111 exil q.ui devoit le n1ettre eu possession de la patrie céleste, avec ses co111pagnons d'infortune_s' s'il est permis cependant de qualifier ainsi les précieuses et si honorables· épreuves de Ja· foi. Un autre con– fesseur, que la Providence a rendu depuis ·à son pays natal, nous rac.·onte qu'il n1011toit le niê1ne vaisseau que celui qui portoit le ve.rtu·eux curé de Cohan ; que, dans ce hàti-. rnent, les victin1es étoiet.1t tellement amon– c~lées, qu'à·· peine pouvoient-elles respirer; que le bon curé avoit été affecté du scorbut, qni dégénéra bientôt en hydropisie , et que, depn1s· la tête: jusqu'aux pieds, il étoit prodi• gieusen1ent enflé. I~e· fidèle tén1oin nous ajoute quià leur arrivée à Cayeune, le cher malad·e auroit pu facilen1ent, atteud·u l'état d'infir-– n1ité grave oit il étoit réduit, obtenir une place à l'hôpital, mais qu'il ne voulut pas mèn1e d·em·and~r· le plu"s· leger soul'agement. Enflan1m~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=