Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 55 ) Rentré dans son infortunée patrie, l'hon1n1e de Dien· s'y livra à des travaux sans non1llre, et qui furent accon1p-agnés <les fruits les plus abon<laus; enfin Dien voulant courouner son invincible courage par uue paln1e glorieuse, pern1'Ît que son serviteur lo1nhât sous le fer des in1pies. Nous devons la relation précieuse de ses derniers jours aux soins si bie11v~illaus du vénérable abbé Descharrtères, aujourd,hui aurnôuier tlu collége royal de Strasbourg .. Ce n'est pas sans craindre de blesser sa pro– fonde n1odestie, qnc nous déposerons ici l'horn· mage de notre reconnoissance. Nous son1n1e~ redevables à ses peine~, à ses lougues et Ja.borieu· ses recherches, de plusieurs des i11én1oires au;... thentiques sur lesquels nous publions les Sozif- Jrances des confesseurs de la foi. Un vertueux ecclésiastique, le généreux coinpaguon des souffrances du curé d' Ar1ay, a transn1is, dans les ten1p~, à M. Descharrières, le i~écil des derniers jours èt de la sainte n1ort. d.e tVI. Pa te– naille, récit con6rn1é d'ailleurs pnr d'honora– bles tén1oins dignes égalen1ent de ton!e con– fiance. I ,a lettre du prisonn1er de Jésus-Christ est da tee des pre111iers jours de n1ars 1 799, et il s\~n. once ainsi : e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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