Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 5·65 ) ~.l encore plus grandes qu'à Jlaris, attendu que >l nous sorn1ues trois degrés plus près du " n1éridien. Joignez à ceJa le n1auvais air 11 naturel du pays, qui est très-n1arécageux, n et voisin de la 111er, et dangereux dans cette H .saison. Ajoutez-y la n1atlvaise qualité et le » n1auvais apprèt de la nourriture , qui nous n parvient presque toujours froide. Toutes n ces causes réunies m'ont occasioné, dès Je » lendemain de la Saint'- Jean, une fièvre ).) tierc2. Je fus conduit au bout de raeuf jours >l à l'hôpital général, où je suis avec enviro11 n quarante ·OU cinquante de n1es confi.'ères. nll y a aujourd'hui, lundi g ·juillet, sept n jours que j'y suis entré; la fjèvre continue >' toujours tierce, mais les accès sont n1oins n forts et 111oins· longs : voici n1on jour, et » l'heure én· est passée ; je ne · sais si elle re– » viendra.. Au- reste, la volonté de Dieu· soit » faite; car je vous avone, l\Iadan1e, que » Die·u 111'a fait la grâce d'être: par_faiten1ent i• îndîfférent et entièren1ent résigné; la santé· .t) ou la maladie, l'ernharqucn1ent ou la de_.· )> nietlre e-n ·Fra~1ce, je suis· prêt à· accepfe1:. )~ tout de )a part de celui qui sait 111ie.ux : qt1e· )> nous ce qu'il no·us faut. T ·rop heu"teux, otiî/ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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