Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 564 ) >J dans l'autre , où 1'on nous déposa, il y en . ' . , . u avo1t a notre arr1vee cent vingt-sept, et ac- » tuellement cent q11atre-vingts, sans compter » douze ou quinze qui se sont évadés depuis )> peu, en diflërentes fois. .Au comn1euc-e– >) .n1ent de notre arrivée, nous avio,ns la per– >> ll.1Îssion de descendre pour nous prornener » dans une belJe et vaste cour, depuis six· ).) heures et den1ie du n1atin jusqu'à netlf, et » depuis le diner jusqu'à sept heures du soir~; >> mais ces évas ions nQlls ont fait resserrer de » plus près, de sorte q:ue nous son1111es en– >J tassés Jes uns sur les autres, au no11;i.hte » de eent quatre-vingts, dan.s deux gra11des >.l chan1hres qui n'en f<?nt qu'uu.e, se çon1- • • • + » n1un1quant par un.e porte qu1 reste t.OUJOurs » ouverte; couch€s à deux dans .un fort m.a.u.• >J vais lit, obligés de satisfaire aux. besoins )} de la nature , dans un petit cabinet en plati– » ches placé à u11 coin de la cha.111hre~ ·dans >J cinq haquets qu'on vide trois ou quatre fois » par jour; en1poisonnés de ces mauvaises » odeurs; obligés de ravaler les respii~~tions, » les transpirations, .les exhalaisons les uns >1 des autres, dans des .chaleurs telles què ceUes )J que 110us venons d'éprouver, et .q_ui soul e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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