Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 563 ) '> i11al , cc craque111ent de genoux qui m'in~ » con1n1odoit depuis si long- ten1ps, et qui n avoit résisté à tous les remèdes que j'y ap• J> pliquois depuis cinq n1ois , disparut en u11 » instant; ·depuis ce n1on1ent je n'y ressen·..:. » tis pas n1ême une seule fo1s la n1oindre dou– » . leur. Je vous avoue que cela n1e paroît, » à n1oi et à tous ceux à qui je le raconte, » tenir du prodige. Die.u, qui, selon l' expres– » sion des saintes Ecritures , fait tout avec » no1nhre' poids et n1esure' a dit sans doute: u Cet être foibJe a assez de cette croix pesante » que je lui in1pose aujourcl'hui, il est à pro– » pos de lui ôter cette petite. » 1\!ais revenons à Rochefort; j'y trouvai " en arrivant un grand vicaire hie.n r espec– ,, table de n1on diocèse, âgé de soixante– >> douze ans, avec lequel j'étois en très-étroite ,. connoissance et intin1ité, dès avant la ré– » volution; il veut bien n1e continuer ses ami– » tiés, et n1e regarde con1me so11 enfant. li » étoit· passé à la prison de Saint-Denis, dès >-> Je i11ois de novcn1brc; i11ais toutes ces a1ni– » tiés n'ont pu 111e s:tnver de la n1aladic. Il )> y a ici deux maisons de détention; dans l l l'une il se trouve qnatre-vingts détenus; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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