Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 3<52 ) » 11otre départ, et un laïque ci-devant marquis; " âgé de vingt et un ans. A Tours, je fus· privé J> de la consolation de voir i\1me. d' Aubeterre, >> comn1e)e n1'en étois fait un plaisir..Toutes » perquisitions ter111iuées, j'appris qu'elle étoit » retournée dans ses terres en Bretagne. J'ou– » bliois de vous dire que, dès Orléans, je pro– » fitois de la voiture de n1es confrères pour >J ma malle et pour n1oi. Nous fûn1es recrutés » à rl'ours de six autres con frères, et nous arri– » vâmesainsiquatorzeà.Rochefort,tre~zeprêtres >> et ce laïque, précisén1ent après quinze jours >' de n1arche, sans une senlt goutte de pluie; » le lundi du septièn1e dimanche, 7 niai, à )> i11idi. Nous reçûmes pendant ces quinze jours >> de marche_, dans la plupart des prisons, qui n étoient nos gîtes ordinaires, toutes sortes )J de n1arqucs de con1passio11, et n1ên1e des )) vivres, de la part des personnes charitables » des lieux. )) Pern1ettez-111oi de faire ici une digression, ~ de peur que la chose ne n1'échappe. Je ne n crois pas vous en avoir encore fait part., et >> elle est trop re111arquahle pour que je l'ou– ,)) hlic jan1ais; c'est que, le lenderr1ain de n1on }) arrivée dans la prison de S4lint-.Dcois, ce e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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