Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 56·t ) >l concierge le plus obligeant que je pusse dé– >' sirer. Il est logé et ineublé a\·ec la· dernière » propreté, con1me uo bon bourgeois; et pcn· » dant vingt et UH jours que j'y séjournai, je 1> n1angeoia habi.tuellernent dans sa m.aison, où » je restois ta-nt qu'il me plaisoit, ayant le » cloitre et le -jardin pour n1e pro111encr, et ' ' une chan1hre, seul pou.r prie~ .. et pour cou– » cher. J'y .fus servi avec une g.rande pro.preté. n .Le dé.partemcnt, à qui je fis passer une pé– » tition pour obtenir un délai ., .relat.ive111ent à » une i11firmité -qui m'incomn1odoît beaucoup, >l ' et aux ·effets qu'on m'e.nvoyoit de Paris, eut )? ~gard à n1a req.uête _, et eut la bonté d'at– ·» te.ndre trois seina.ines que j'eusse reçu 111 a J> malle. 1.e n.e vous .ré.péterai point ici. le dé– " tail à.e toutes ]es espèces de grâces dont l~ » ciel m.e favorisa .dans cette ville, où je croyois >? être totaiement _incon11u. Rappelez-v_ous le >J souvenir de tout ce que je vous en ai fait sa– » voir, pour en bénir .(.le nouveau avec 11101 le » Dieu riche -en iniséricorde en\7ers ceux qui l ,. )> invoquent. J> Je sortis d'Orléans le lu.ndi du dcuxiè1nc )) dimanche après Pâques, avec six autvcs con– » frèr~s qui y arrivè.rent peu .de jonrs avant e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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