Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 560 ) >i Peut-être ne serez-vous pas fâchée d'ap– >) prendre de n1oi- 4 111~rr1e un petit détail de ' ' 111011 voyage et de iua position actuelle. \ roi– l> ci, l\fadan1e, de quoi vous satisfaire. Parti >) de Paris avec deux chen1ises seulen1ent dans )) .un i11ouchoir, condan1né à faire ainsi s~ns _}) voiture le voyage de cent vingt lieues jusqu'à i> Rochefort, et obligé de Jaisser nies petits » effets à Paris, D·ieu me fit la grâce de n'en >) être ni plus triste ni plus inquiet, abandon– » nant tout à la divine Providence, qui de son » côté .n'abandonne jan1ais les sier}s. Ce Dieu » de bonté per111it que je ne fusse pas tron1pé • >> dans la parfaite confiance qu~ j'ai toujours >> eue en lui. Escorté de deux gendarn1es, que )> j'avois toujours redoutés, j'admirai con1n1e )) Dieu perrnit que je ne trouvasse dans .cesl1om· » n~es que des êtres honn,êtes et con1patissans, )) au P?Înt que deux, en deux jours différens, )> eur~bt la complaisance de descendre de leurs >> ch~vaux et de 111archcr dans la boue, pour 111e )> faire n1ooter ~t leur place, et qu'ils réussirent à >> i11e faire obtenir sur la route, l'un un cheval de >) n1ain, le lundi-saint, et l'antre nnc voiture, » le lenden1ai n, dans laquelle "· f arrivai it Or– ~ léans le 111ardi-saiut à n1idi; je t.rouyai là le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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