Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

{ 556 ) >1 fils , achevez cet heureux voyage avec vos ca• n n1arades, afin qu'on vous trouve dans une si u glorieuse compagnie, et que· vous n'y soyez » point présenté à ·Dieu le dernier )) . Voilà , je )> vous l'avoue, les sentin1ens de joie et de » consolation dont Dieu in.onde 1non cœur. ,,, Je n~a.i ja111ais joui, depuis huit ·ans·, d'une » paix, d'un cal111e, d'une tranquillité aussi » parfaite. Je vous souhaite de tout mon ,) co~ur une semblable paix; c'est le plus riche » présent du ciel. » J'oubliois de vous rappeler encore les sain• )> tes dispositions où étoit l'a.pôtre saint Paul, » quand il disoit : << Je sais que des liens et des t>. tribulations m'attendent à Jérusaleni; mais >1 je ne crains i·ien de tout cela, pourvu que » fachève heureust!ment ina course >'. Vous n n'avez pas oublié les larn1es que répandoient n )es prctniers fidèl~s, en conduisant au v~is• ,1 seau ce grand apôtre, et la désolation gé,. >! nérale où ils étoie11t plongés, en l'entendant .i; les assurer qu'ils ne verroient plus jamais son· )) visage. Cependant les pleurs dont ils arro• >, sèrent le rivage ne furent pas capables de >) l'arrêter, et de l'empêcher de voler où la v.o– ;; k>nté de Die.u l'appeloit. Voilà, grâces à Dieu, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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