Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 554 ) à la fois ses consolatrices , il vous ad ressc lei( deux. lettres suivantes , datées de Rochefort , avant son douloureux e1nbarquement. La pren1ière est du 1 er. juin, et la seconde du 10 juillet. Dans l'une, quelle héroïque rési– gnation , quelJe paix , quelle confiance , quels précieux souvenirs de tous les héros de la foi! « Votre lettre n1'a causé une satisfaction.~ » d'autant ·plus sensible , qu'e11e n1'est une– » preiwc incontestable du vif intérêt que vous· )> voulez bien continuer de prendre à n1on· » sort. l\lais cessez de l e plaindre , ce sort. » Numquid oculi carnei tibi sunt,, a.ut sicut » videt horno,, tlt villebis? I-Iélas ! il est bien » plutôt digne d'envie que de coltlpassion ,. » puisqu'il n1'est un gage de l'amour dont » Dieu veut bie11 111e favoriser, en n1'honorant » de la faveur de souffrir pour I ui. » Je vous dirai donc en ce moment, où il » paroît que 11ous son1n1es près de partir pour >) Cayenne, ce que saint Ignace écrivoit aux )) Ron1ains : « N 'allez pas 111'ai n1er à contre- . . . . ' » tcn1ps; Je sais n11cux que vous ce qui n1 est t> utile. C'est n1aintcnant que je con1n1ence à >l être disciple de ·Jésus-Christ , ne désirant e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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