Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 355 ) >J pour supporter en vrai n1inistre de la te.. » ligion un aussi long exil ..... Cher frère, je }> vou~ souhaite toutes les bénédictions qu'un » frère chrétien, et encore plus un frère prêtre, ,, qui souffre volontiers et avec joie pour la '} foi, peut souhaiter à un frère qu'il aime ,, tendrement , et qu'il ne .reverra peut-être u jamais. Oni, Dieu vous veuille cornbler, et » vos enfans, de toutes les grâces qui vous f • ~ A H sont necessatt~es pour arriver suren1ent au » port du salut, vers lequel je cours avec joie n ~ Jusqu'ici nous avons vu l'ho1nn1e de Dieu épancher les doux sentin1ens de la nature, en les unissant aux nobles sentimens cle la foi. l\'Iais désorn1ais, c'est con11ne aux prises aveç tous les sacrifices que co1n1nancle la fidélit~ inviolable aux devoirs les plus pénibles et les plus douloureux, que nous allons l'envisager; c'est au n1on1ent où il se dispose à braver le terrible élén1ent des mers , pour aborder à des rives sauvages, pour y épuiser la coupe de toutes les .infortunes, que le serviteur ·de Dieu va nous parler, non d"intérêts hu– n1ains , n1aîs d'intérêts éternels·. Vierges de Saint-Denis, vertueuses annonciades, vous, ~i )ong-ten1 ~ les filles de s0n· z.èle , et tout IV .. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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