Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 552 ) >} vine Provideuce d'en décider, je suis, avec )l la grâce du rl'out-Puissant, résigné à tout, ' ' et je le suis dans la joie la plus parfaite». Le pieux abbé Dorival touchoit au terme de son voyage , sur le sol de sa patrie. Il avoit été, le 4 de janvier 1798 , condan1né au tri– bunal de la police co1~rection11elle de Saint– Denis , pour avoir célébré les saints mys– tères , à un an de détention , et à cinq cents .francs d'a1nende. 'f ransféré dans une prison de Paris , où il soutint sa frèle existence des grossiers aliinens accordés aux n1alfaiteurs atteints par la loi, ces belles paroles lui étoient souvent échappées : " Je suis trop heureux de ,, pouvoir souffi--ir quelque chose pour un Dieu » qui a tant souffert le pren1ier en notre faveur» . .De là, nous l'avons vu parcoura11t, en qualité de prisonnier de Jésus-Christ, plus de cent lieues pour se rendre à Rochefort , et y com- 111encer par 1ner un trajet de plusieurs n1ille Jieues, afin de se rendre à Cayenne, lieu de sa destination. Dans cette variété de situations accablantes et si propres à désoler la patience, que disoit-il, qu'écrivoit-il à ses parens, à ses an1 is '! cc Priez bien le Seigneur pour 1noi, )) afin qu'il me Jonne les ·grâces nécessaires }) pour e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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