Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 551 ) ) J frir quelque chose pour lm. Adieu , n1on » cher a1T1i, je vous en1brasse avec an1itié et • >> rec.onno1ssance u. Le prisonnier de Jésus-Christ, parvenu a Rochefort, man.doit à u11 autre de ses amis : c< Parti de Paris le 28 mars , .je suis arrivé hier, .'> 7 n1ai 1 798, après quarante et u11 jours. Je .>> ne puis vous exposer toutes les ressources n dont la divine Providence n1'a favorisé pen– » clant vingt et un jours que j'ai resté à Or– J> léans. Tout le long de la route, je ne n1ar– " chois pas, niais je courois, ou plutôt je vo– >,> lois: la joie, l'an1our n1e donnaient des ailes; )) Les expressions i11e n1anquent pour vous ren.. n dre toutes les 111arques de sensibilité, de con1~ » passion , tous les secours que j'ai reçus, et » du public, et mên1e des gendarn1es... Nous ~~ son1mes ici aussi bien qu'on peut être et1 J) pareille circonstance .... En arrivant, j'ai eu .>> la conso:lation de faire d'heureuses connois.,. J) sances, avec des ecclésiastiques du plus rare » n1érite ...... Vous avez su sans doute qu'il y » .avoit eu, dans ce port, il y a environ six J) scn1aines, un en1barquen1ent de deux eents >> prêtres. 011 espère que le second n'aura pas 1> lieu. De quelque i11auière qu'il plaise à la di~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=