Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 349 ) >> sûr de parvenir un jour à ces joies et à ces ,, récon1penses auxquelles prélude l'exaltation » de la croix. On m'a ren1is les cent francs )> en assignats que vous avez eu la bonté de ' A » m envoyer; recevez - en 111es ren1erc1mens '> bien sincères. lVIalheureuse111en.t , j'ai été >> obligé de les donner pour quatre sous ..... '> Je 1n'étois rendu à Soissons, ne sachant ah– >> solun1ent que devenir..... , ne pouvant pas » mên1e trouver, ainsi que notre adorable Sau– » veur, un seul endroit snr la terre pour y re– '> poser ma tête, tandis que les oiseaux du » ciel ont des nids, et les renards des tanières. ' ' Voilà la triste extrémité où je n1e suis vu » réduit n. Mais il en prend occasion de con1- hler de ses actions de grâces cette divine Pro– vidence, qui ne l'a jamais délaissé dans ses plus effrayans revers. J~e moment du plus grand sacrifice pour le <lisciple de Jésus-Christ étoit arrivé. Le caline apparent n'avoit régné qu'un n10111eut sur son infortunée patrie; l'orage se renouvelle. L'bom· me de Dieu se voit trahi dans cet.te douce re– traite où des an1es célestes, les vertueuses re– ligieuses annonciades, a voient, par de géné- 1 .. eux et longs sacrifice~, adouci ses infortunes~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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