Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 55 ) _. Ainsi co~fondus, rerreur et le schisn1e eu– rent recours à Jeurs voies ordinaires, le n1en– songe et la violence. J_/hon1n1e de bien fut <le nouveau traduit dans le public con1111e un avare qui regrettoit sa fortune, et co1-i1n1e un perturbateur du repos public. On le poursui– vit d'asile er1 asile, et les autorités constituées aj.outant la force à la calomnie, il essuya di– verses persécutions, jusqu'au 26 août 1 792, époque de la loi de la déportation des prêtres fidèles. Alors, ol)ligé de fuir sa patrie, il jeta un regard de tendresse sur cette terre de dé– solation, privée. de ses pasteurs légitin1es, et se promit dans son cœur de retourner, à la pre– mière occasion favorable, rendre aux catho– liques les consolatio1i1s de la religion. Cepen– dant son exil ne fut perdu i1i pour lui ni pour ses paroissiens. Il en consacra le ten1ps à la prière, à la n1éditation plus profonde des. vérités éternelles et de la vanité des choses d 'ici - bas. Il fit des voyages de dévotion aux endroits les plus célèbres par la piété des fidè– les, afin de solliciter sur la f rance le retour des anciennes n1is~ricordes du Seigneur. Il parut surtout avec une gran<le effusion de ·cœur à N otre-Dan1e-des-Ern1ites, en Suisse, IV. 5 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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