Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( ~47 ) jusqt1'en fév~ier 1797. Alors les craintes dirrii– nuoient, la ten1pêtc étoit calmée, les ecclé– siastiques se n1ontrèrent avec assurance , lors– que arriva le 1 8 fructidor , qui détruisit de n.ouveau les espérances des bons, et fit renaître l' anarcliie. Nous .n'avons donné qu'une légère esquisse de tous ces 111aux , fruits d'une persécution ter... 1--ible, et qui ne cessèrent d'assaiJlir le serviteur de Jésus-Christ; nous i1e l'avons point pré– senté fuyant déguisé sous les habits d'un garde national, habits que l'héritier des vertus de son frère, l'abbé Dorival ., aujourd'hui n1is– sionnaire e~ Angleterre, paya· dans un voyage en "fi, rance, l'an i802, à l'hon1n1e qui les avoit prêtés. Nous avons passé sous silence plusieurs autres circonstances graves du long n1artyre qu'éprouva l'hon1me de Dieu .. l..,ui-111ên1e, dans le récit qu'il en fit par une lettre à l'un de ses frères, .en 1798 , nous présente le n1·odèle d'une héroïque modération. Qu'ïl nous soit permis de citer quelques ph rases de cette let– tre, beau n1onu111ent de son courage et de sa foi. «Cher frère, vous n'eussiez peut-être ja– ;,> niais irnaginé que je fusse aussi près de vous, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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