Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 346) sons; passa , sans être aperçu , devant la sénti– neJle, qui pouvoit le livrer aussitôt aux auto– rités sanguinaires; se retira, à travers inille écu~ils toujours renaîssans, chez des religieu– ses, où il eut le bonheur, pendant long-ten1ps, de célébrer les saints i11y.stères, et ensuite dans la forêt de Con1piègne; il se vit enfin , pen– dant une si longue persécution , plus exposé que jan1ais, et con1n1e abandonné cle la nature entière; n1ais sa foi, sa .résignation , sa cons~ tance héroïque, n1érit.oient une récon1pense; il l'obtint. Un jeune ecclésiastique, se rendant à Paris, fut sa providence visible; ils voyagèrent dans ]a diligence·, sans être découverts; et 1\1. Dorival trouva, chez les dames annonciades cl.e Saint-Denis, qui le recueillirent dans leur J'etraite, de généreuses hospitalières. Il devint leur aun1ônier, et go{1ta pendant trois ans l'ineffable jouissance d'y exercer les diverses 1.onctions de son n11nistère, Mais Je règne de la terreur ayant reco111n1encé, le juste ressentit rle nouvelles épreuves; le cie] y ajoute ceHe <l'une n1aladie grav~; il voit, ce se111hle, ap– procher sa fin, recouYre ensuite, con1111e par prodige, ses forces et s:i santé , et conti n ne de les consacrer au service du ciel et de ses frèJ·esi e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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