Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 344) château appelé Courta1tt ~ et dont la daine lui offroit un asile peu éloigné de Cohan. Là Y j.ou1ssant du bonheur de célébrer chaque jour les sa1nts n1ystères , et de se livrer à de pieux exercices, il y den1eura jusqu'au mois de sep– te111hre suivant , que l'animosité des partisans du schisn1e, les vexations dont il devenoit l'ob– jet, Je détern1inèrcnt à passer chez l'étranger, et à rejoindre en Flandre un frère, con1me lui n1inistre du Seigneur, et con1n1e lui fidèle aux engage111cns sacrés de son sacerdoce. Sur sa roule' les uns lui refusèrent rhospitalité' les autres, plus hu111ains, lui représentèrent qu'avant d 'achever son voyage, il couroit ris– que qu'on attentât à sa vie ; ce qui lui fit pren– dre la résolutiGn de retourner à son pren1ier asile. Il y de111eura j usc1u'au n1ois de septen1- bre 1795. l\iais la guerre exter111inatrice déclarée aux châteaux con1n1e aux presbytères, rendit bien– tôt ce séjour plus dangereux que jan1ais à I'hon1111e de Dieu. Des détache111ens de l'armée révolntionnaire, répatldus dans les ca111pagnes, surtout aux environs de Courtaut, poursui– voient de tous côtés des victin1es; le serviteu1· de Jésus-Christ échappa con1n1e i11iraculeuse- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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