Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 545) iransféré à Verberie , bourg entre Senlis et Con1piègne, pour y ren1plir les 111ên1es fonc– tions, il ne se dén1entit pas un i11on1ent. Tou– jours appliqué à l'étude con1n1e à l'acco111- plissen1ent de ses autres obligations, il s'e11 acquittoit avec tant de ponctualité, qu'on alla jusqu'à lui faire un reproche de la sévérité de ses principes et de l'austérité de sa con– duite. Vers l'an 1783, non1n1é au gouverne111ent de la paroisse de Cohan , diocèse de Soissons, i.I y retraça toutes les qualités d'un excelle11t pasteur, jusqu'au n1ornent où son refus de prêter le sern1ent prescrit ~1 tous les fonction"" naires publics par rassen1blée constituante' le ravit pour jan1ais à ses enfans hien-aÎnJés. Il avoit, dès le con11nencen1ent de la révolution, n1anifesté son horreur des doctrines nouvelles, si ouverten1ent opposées à la sainte croyance de nos pères; dès-lors il s'attira l'anin1:idvcr– sio.i1 des novateurs et de leu1's adepîës. Résolu de tout braver et de tout endurer, plutôt que d'abandonner son légitirne évt~que }lOur jurer fidélité à un pontife schisn1atique, au n1ois de niai 1791 , il se YÎt contraint de quitter sa cu.re ;. il se retira,_avec sa do11·1estique, dans le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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