Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 542 ) nités; il s'y- distingua par son application et par ses progrès, y ren1porta plusieurs prix; ·et, clans ce 111ên1e asile, ne suivit pas avec des succès n1oi ns brillans ses couFs de pl1ilosophie· et de th.éologie. Depuis sa pron1otion à l'ordre du sous-lliaconat, jusqu'au con1.mencen1ent de la révolution, il p1'Ït et conserva toujours l'u– sage de faire, plusieurs fois la sen1aine, et tout le ten1ps des vacances, pendant ses études, l'instruction du catéchisn1e à la jeunesse. Prê– tre à la fin de septen1hre 177 1 , il contracta l'excellente ha bitude de faire son oraison et de r.é.citer l'office divin à l'église, le matin et lé- • soir. Doué <l'une mémoire excellente, il sav.oit et I"écit.oit par cœur tout le psautier. Après avoir e111ployé le n1atin de sa vie d'une manière aussi salutaire , de bonne heure il se montra versé , dans la science de l'Ecriture , dans celle des saints pères et de l'histoire ecclésiastique. Sa réputation ne tarda point à se répandre,. et, à .. peine n1onté à l'autel, il avoit si bien conquis· l' cstin1e de son pasteur, c1u'il le den1anda et l'olltint pour .vicair_e de ~1orie11val. P~ndan~ environ six ans, l\f .. _Oorival occupa cette pJace avec autant de zèle que d'édification; · èe là, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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