Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 559 ) de ces hon1n1es qui d'une main attaquoient ia chaire de saint Pierre, .et de l'autre hri– sojent la flèche de Guîllaun1e Tell; qui vio– Joieut èn i11ên1e te1111Js, et le sanctuaire le Jll.us auguste de ]a religion , et l'asile de la li:herté ; qui déclaraient la .guerre, sous les plus vains prêtextes, aux paisibles ·et respec– tables habitans <le l'Helvétie, et troubloient., ~ous des prétextes encore plus v;iin.s, ]a vieil– lesse d'un pontife qlli ne pouvoit leur faire ombrage, ·et dont ils n~avoie11t poiut à.se plain– d·re. Fanatisn1e av.engle ,. qui ne consulte ni les lois de l'hu1nanité, ni les règles de 1a po~ litique; qui se rend oùieux, en -croyant se i~endre in1posai1t; et qui tràvaille· à sa des– truction, en croyant affèrmir sa puissance. Quelle partie du 111onde habitable n'a pas re– tenti des cris de la justice outragée , depuis les rives de l'Ouya et -de l'Orapu, jusqu'à celles du Nil et du Jourdain; depuis les val- lées de l'antique Sichen1, jusqu'aux déserts de la G·uîane? 0 vous qui souffrites les ri– gueurs d'tu1 triste ex3l, sur quelque plage in– habitée que la te1n pête <le la révo]utior1 vous eût jetés~ vous apprîtes que· votre chef étoit 111ort captif, et vous pûtes en sûreté donner e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=