Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 538 ) point les palais les plus son1 ptuenx; et n'a• t-elJe pas qnelquefois rendu l'échafaud n1ê– n1e plus glorieux que le tr.ône ! No.us ne parlons point du cortége invisible dont la re– ligion enviro un oit cet i lJ ustrc captif, ni des. yœux et des honuuages qui voloient après lui de toutes parts. Son infortune, ses vertus, son innocence et ses ~cheveux blancs, l'ornoient assez à tous les yeux. (~ontinuant d'en1prun– ter le langage d'écrivains sensibles et · juste- 111ent révoltés de si cruels traitcn1ens, nous • • • aJouterons ici : l1es philosophes croyojent-ils donc anéan– tir l'autorité du successeur de saint Pierre, .en s'c1nparant (le sa personne'! ~lais il n 'est pas .au pouvoir de la rnort 111ên1e de l'éteindre. Que dis-je! la n1ort ne leur laisse entre les 111ains qu' un corps inani1né, qu'un:e froide .dépouille, et déjà le feuillet qui porte le r1ori1 .d.e sor1 successeur, s'est détaché du livre éter– nel ; il est 1nên1e re111arquable que ses derniers regards ont vu Rorne affranchie de la don1i– nation des l:(rauçois, et que le tr·ône ponti– fical a été libre, au 111oment où il a été va– cant. On a donc exercé envers le pape uue çrnau té purement gratuite , et bien digue e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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