Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 556 ) à vos instructions, ue peut ni ne· doit prévenir votre auguste n1'inistère. Laissons donc la re]i... giou répaudre eu secret ses larn1es pieuses sur la ccudre <l'nn pontife honoré, et ne recueil-– lons pas encore les palrnes du ruarty re, que le ciel sans doute a déjà ]aiss~ ton1ber sur sa dé– pouille. Que celte philosophie trion1phe encore aujourd'hui d'avoir attaché le nœud tricolore à Ja tiare pontific;ile, d'avoir éteudu le drap 111unjcipal sur le toinbeau d 1 un pape, et dé– posé ses rest~s dans une terre profane; n1ais qu'elle nous dise enfin le fruit qu'elJe en retire. Avoit-elJe besoin cl'ajouler à tous ses titres .l'odieux de cette mort·? F2lloit-il qu'elle se rendît en quelque sorte coupahle d'un nouvel assassinat? Car, si ~le i1'a pas frtit rnonter sur 1' échafau.cl , ou to1nber sous le l)lo111b n1eur– trier ce vieillard vénérable, elle calculoit <lu rnoins le no1nhre <le ses années;· elle épioît avec en1presse111ent sou dcrnÎeJ· soupir; elle ·attendoit, de 11101ncnt en i11on1ent, q uc là nature portàt le dernier coup à sa caducité; elle hàtoit rnêrue, par les incon1n1odjtés et les seconsses des cléplacerneus et cles voyagts, k fin trop lente de sa victime. t:\~st donc en . vain e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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