Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 334 ) Saint-Pétersbourg , entendirent son éloge. Il avoit légué sa garde-robe à ses serviteurs fi<lèles : on leur contesta ce gage précieux du souvenir de leur n1aître; la plupart retour– nèrent. en Italie sans avoir rien obtenu. Dans le cours de nos 1\1:én1oîres, nous nous son1n1e..s fait une loi de laisser parler ou agir nos J>Îeux héros, sans nous pern1ettre des ré– flexions qui auroient été si naturellen1ent an1e– nées par le sujet. Qu'une seule fois il nous soit permis d'oublier cette règle sévère, pour ve– nir, après nos écrivains les plus sensihles et les plus justes, jeter no3pensées, nos sentin1ens et .nos ple~rs, sur les cendres du pontife si digne d'une n1én1oire éternelle. La grande victin1e a été frappée; elle yient, à l'exen1plc de son divin rnodèle, d\expirer, pour laisser 3 son peuple l'ensemble d 'héroï– ques vertus. }\'lais avançons jusqu'à sa ton1be, les veux i11ouillés des lar111es de l'an1our filial) " et fixés sur le cercueil de notre père; médi- tons cette cruelle catastrophe, cette fin tra– gique. l\f i nistres sacrés , elle nous offre tant d'éloquentes leçons sur les trion1phes de la foi, sur les i11écon1ptes et sur la honteuse dé– f•ite de la sages~e hu1na,îne ! Oui, la n1ort e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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