Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 331 ) et on le pron1enoit dans les jardins, sur un fauteuil. -Mais ses infirn1ités allèrent toujours en c?oissant, et, après tant cle courses et de peines, il espéroit au 111oins finir en ce lieu sa trop douloureuse carrière, quand, le 4 aoî1t, un arrêté du directoire ordonna de le trans– férer à Dijon, à ses dépens, avec défense que la victin1e s'arrêtàt en passant _par Lyon. Peut– on se forn1er une idée d'un acharnen1ent si cruel? Au n1oment où l'on s'occupQÎt de le transférer, il fut attaqué de von1isse1nens con– sidérables) accon1pagnés <le plusieurs· autres acci<lens; et la n1aladie, devenue plus grave par la . paralysie qui affectoit toute la partie inférieure du corps, et dont les intestins se ressentoient, prit un caractère si alar111ant, que l'on convint d'acquiescer aux vœux du saint père, qui den1andoit de recevoir les der– niers sacren1ens. Le 27 août, le saint vieillard, revêtu du costun1e papal, et assis sur un fau– teuil ( car, par respect , ii ne voulut point den1eurer au lit), reçut le saint viatique, des n1ains de l\'Jgr. Spina, archevêque de Corinthe, assisté du prélat Carracciolo , n1aîtr~ de la \ chan1bre de Sa Sainteté, et en pré~ence de toute sa n1aison. Pie VI n1ontra , i1e11dant ce1 te au- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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