Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 350· } occasioner des rassen1hleme·ns et du trouble. Elle établit des gardes dans sa n1aison , .sur les terrasses et les bastions. 'l,oute con1muni– cation, tout entretien, furent défendus entre les terrasses du château et celles de~ cordeliers, qui se tronvoient voisines, dans la n1aison des– quels des prêtres étoient en réclusion. On juferdit à ceux-ci la faculté de s'avancer sur les terrasses; Jlersonnc ne put entrer :in gou– veruen1enl sans q_u bi.llet de l'adn1inistration, et elle n'en délivroit pas facilen1ent ; e11core ue pouvo.it- on voir le pape qu'en présence tl\n1 adn1inistratenr. Plusieurs, d'accord ay€c le con1111issaire du directoire , vouloient que le pape fût n1icux traité ; ce qui établit di– vision et dispute avec ceux dont les volontés sévt~res prévalurent. J."'es üns et les autres écri– virent au direc!.oire, pour qu'il prononçât entre eux. L 'an1hassadeur espagnol.., chargé J1l:ll' son souverain a·accon1pagner le pape' l"archevêque (le Corinthe , et les autres per– son ncs cle sa suite, eurent la faculté de sortir du chàteau, et de se pro111ener dans la ville de Valence. I."e vénérable ponli fc, devenu para- 1yt.ique ·dans toute la partie inférieure du corps , conservoit toute sa présence d'esprit, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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