Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( S1 ) les pauvrés , et sa ·cond!uite, én1inen11t1ent exemplaire' d~évoifoit .déjà une grande partie de ses vertus, lorsqu'il plut à la divine Pro– vidence "<Îe les mettre au grand jot1r. I.Ja ré– volution fra.nçoise · avoit à p·eine éclaté, que, declarânt une guerre ouverte à l'autel, elle ·s'en1para de tous les biens du sanctuaire. Il est vrai'. qu'elle pton1it tin salaire aux fonc– tiohnaires publics; inais elle e11 n1it le paie– n1énf au prix clu parjure et de l'apostasie. Le hoil cüré d' ... t\ rlay, placé entre le crin1e et la h1isère, n'hésita pas. JI refusa le scrp1ent iin– })ie ; et cet hon1n1e ' que les 111échans osoient bièn accuser <l'un sordide intérêt, préfëra la pauvreté, l'éxil et la n1ort, à tout l'or qu'on lui présentoit. ·· · Par àrrêté du 1 8 ni ars 179·1, le directoire ~Tu départen1ent du Jura ord.onna de procé– der, Ie· 5 avril suivant, à la non1ination sacri– ~êge et schisrnatique des cures clont les titu– laires n' avoient pas juré, et dans le non1bre, celle d'Arlay ne fut point 0111ise. Après (ant d'années de travaux, sur le retour de l'âge, d'ans l~es 111on1ens les plus orageux, M. Pa– fenaille se trouvoit sans asile, et presque sans ressource. Ce fut dans cette circonstance qu.,il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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