Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 527 } aussitôt fermer les portes de l~ ville, pour en1pêcher qu'ellê ne fût bientôt ino11dée par une foule en1pressée de jouir de la présence de cette véuérable victirne. Des n1érnoircs du ten1ps racontent que. Pie VI desceü?it à l'hô- tel de M 111 e. la présidente de Veaux, que les adn1inistrateurs avoient priée de le rece.,.. voir. Elle y avoit consenti avec joie; et c'est avec .tous les égards, tous les soius dont elle· étoit capable, qu'elle rcniplit cette flatteuse con1n1ission : l'auguste victin1e y répon<lit d'une n1anière aussi pleine de dignité que <le recon- - noissance. l.Jc lenden1ain il partit de (j.Feuo)1le, et de nouveau le peuple des environs se port.a en foule ~ur son passage. Ce fjUÏ prouve l' ascen– dant sublinie de la vertu si ·solennellen1eut n1alheureuse, c'est que les protestan8. , con1m·e les catholiques., accouroient , se pressoicnt l10ur Je voir, et d'un con1n1un accoPd, les uns et les autres pul1lioient ses louauges. Ar– rivé près de Ro111ans, la i11unicipalité de cette commune vint à sa rencontre, et le reçut avec toute la distinctio·n et tous les égards qui étoient en son pouvoir; elle ne voulut point refuser au peuple la satisfaction ·de le voir et de .Jui demander sa bénédiction. Le len·den1ai.u, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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