Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 3.26 ) vous qu'à la philosophie impie, jalouse, ce sen1h)e, de dén1entir par ses actions toutes ses . . philanthropiques fanfaronnades. Ceux-ci sont salués dans tous les lieux où ils passent,, par l' œ.il con1patissant des n1eilleurs citoyens, qui se consolent de leur impuissance à les ser• vir, par les vœux qu'ils adressent au ciel pour ces n1alheureux qu'on exile. Le n1ên1e esprit religieux" qui subsistoit encore sur tous les points de la Frauce, se inanifesta d'une n1a– nière éclatante dans les lieux où le soüverai11 pontife passa, depuis Briançon jusqu'à Gre- 11ohle. Tous les habitans des can1pagnes, et rnên1e ceux des villes, accouroient en foule sur son passage; les uns, il est vrai~ par une sin1ple curiosité, qui bientôt se tour– uoit en vénération; le plus grand non1bre, par un sentin1ent de religion : tous, en le voyant; gardoient aussi Je silence; mais quel silence auguste, qui , n'étant plus capable en– fin de se contenir, laissoit éclater de temps eu ten1ps les expressions du respect et de l'enthousiasn1e ! On ne pouvoit s'abstenir de den1ander an pape sa hénéciiction. Cette foule religieuse borda son passage, et suivit sa voiture j nsqu' à Grenoble. L' ad'111inistration fit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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