Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 5~3 ) Ji l\f ais parce ·qu'il n'est pas douteux que " )a 111ain toute-puissante du Seigneur ne soit >J particulièren1ent appesant.ie sur notre tête, » de peur que vous ne vous laissiez abattre » par nos n1alheurs,, vous qui êtes nos n1e111- ' ' hres > nous nous servirons, pour affern1ir ' ' votre courage, des n1ên1es paroles dont se )> servit saint Silvère, pa1Je, lorsque, relégué J> dans l'île de Ponce, il écrivit à l'évêque » A n1ateur : .LVous sonunes _, il est vrai) noz.trris » dit pain, tle la douleur, et abrcitvés de t ea1it )) d'an.goisse :J. 1nais JJour cela nous n'avons pas » abandonné~ et nous n'abandonneron,s pas » les devoirs .de notre place. Nous ajouterons » en outre, et nous. voulons, vénérables frè...ot )> res, que vous le fassiez connoître au reste · >> de nos frères; nous ajouterons qu'il n·y aura ' ' jamais aucune espèce de tribulation, si grande >> et s~ cruelle qu'elle puisse être, qui nous » sépare de la charité de Jésus - Christ; ni " que, par l'aide de Dieu qui fortifiera no-– » tre foiblesse, nous ne recevions avec joie. » Nous souhaitons seulement que nos enfans, » qui nous sont extrên1en1ent chers, ne trou– ,, vent pas un danger dans les caJan1ités n1ê-– » 1nes dont nous sommes les victin1es, et que, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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