Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 321 ) ,, 111Lt11ités de l'I~gli~e, et l'exil du ·pontife ro– >, rnaju ~ chassé, p~r uue horrible violcuce, <le » son siége, es~ bien digne de cette foi et t> de cette piété qui nous étoieut connues de– )) puis long - ten1ps, et dont vous nous ave:li » donné tant de preuves .. Il étoit în·1possible » que, dans une plaie si funeste au christia– )) nisrne, vons ne fussiez très-vivement af– » fligés, vous qui, les pl'en1iersJ avez souffert J) avec constance, et n1ên1e avec joie, tant » d'an1ertun1es et f ant d'indignités pour la J> défense de l'unité de · l'Eglise. Vous avez ,, cependant un sujet de consolation dans la » douleur profonde que vous causent les n1al– » heurs de l'Eglise et les nôtres. C'est que " vous - n1ên1es qui; conforn1és avant nous à. l) l'in1age de la passion de Jésus-Christ, avez » ·tant souffert pour l'Eglise, avec une fern1et~ n que tout l' uuivers a adn1irée, vous avez été ~ un exen1ple pour notre foihlcsse, en sorte » que, dans les cala111ités qui nous aflligent, »> nous i1'avons fait qu'in1iter votre courage, ,, lorsque nous nous sorr1n1es réjouis · à la vue )) de ~. nos ennen1is, parce que, devenus avec J> vous un spectacle au 111oude, aux auges et » aux hon1n1es, nous étior1s trouvés digues do lV. 21 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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