Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 520 ) >> et la 1nort ln' est un gain. L'exil ? La terre et » tout ce qu'elle contierit est au Seigneur. La » confiscation de nos biens? Nous n'avons :>> rien apporté dans ce monde_, il est hors de » doute que nous 1ze pouvons en rien e1npor– » ter. Je n1éprise tout ce que le mo11de a de » terrible; je ris de ses biens; je ne redoute >l point la pauvreté; je ne désire point de ri– » chesses; \je 11e crains point la n1ort; je ne » souhaite vivre que pour votre avantage: » c'est pour cela que je parle des choses pré– » sentes. Je conjure votre charité d.' avoir de » la confiance; personne ne pourra nous sé– » parer ... ». Aux autres, et c'étoient les pon– tifes de la province de Reims ( 1) , il avoit ainsi répondu, de la chartreuse près· Florence, en juin 1798: cc Vénérables frères en Jésus-Christ, » La douleur do11t vous dites que vous avez >> été accablés, en apprenant l'insulte faite à » la dignité apostolique, la violatio11 des i1n- (1) Cette réponse est adressée aux archevêques de Reims , de Bourges et ge Lyon, et aux évêques de Sois•, sons, de Châlons, de Laon, d'Amiens, de Noyon, de. . Boulogne, d' Aux.erre et de Chartres. . , n n1un1tes e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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