Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 319 ) .» nous pou·vons, tout indigne qué nous en >> so1nn1es, nous flatter de l'espérance que nous >> somn1es agt'éable au Seigneur, loin d'en être » rèjeté. Nous lisons, en effet: De 1né11ie que l'or '' s'épztre par le feu,) ainsi les ho1mnes chétis du » ciel s'éprouvent dans le creuset des tribuld– » tio1zs. Nous désirons endurer non-seulen1ent >>' les tribulations que nous souffrons, n1ais de » beaucoup plus grandes encore, pourvu que >> ce soit pour la justice et pour Jésus-Christ... '> Manquons-nous de n1otifs qui élèvent assez >} notre conrage pour soutenir ces calan1ités, » non-seulen1ent en toute patience, mais aveè » joie , avec actions de grâces ?..••• Dieu a >l voulu, vous le savez, que l'Eglise dût sa ;) naissance à la croix et aux supplices, sa n gloire à l'ignon1inie, sa lun1ière aux ténè– » hres de l'erreur, ses progrès aux attaques » de ses ennen1is, sa stabilité à ses pertes_, )> à ses désastres. J an1ais la gl.oire de l'E– ·') glise ne fut plus pure, que lorsque les hom– '> n1es firent plus d'efforts pour la ter11ir ,, . Pie VI s'applique à lui-1nên1e ces paroles de saint Jea11 Chrysostôme, persécuté comn1e lui : <c Dites-n1oi, que pourrions-nous crain...:. · ,, dre? La mort ·? Jé5us~ Christ esi mci 1JJiè _, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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