Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 518 ) » dans cet exil notre ame est accàhlée da poids ,,- dè la tristesse, ce tendre intèrêt que vous n prenez pour nous mérite sans doute notre J) reconnoissance. Ma:is nous vous conjuroris; )J avec f apôtre' de ile pas gé1nir slir nous' et » de ne pas perdre çourage dans nos tribulà:– )) tions; car, quels que soie11t les tnaut que nous )> endurons , seroit-il possible que notre an1ë )) fût accablée du poids de la tristesse? Nous >J savons que rien au mond·e ne peut procurer » autant de gloire que ces 1nêmes souffrances– )). qui nous ont assailli par la pern1i~sion de » Dieu..... Soit que la 111~l'ili du Sèigneur • • • . "' A >> Se ·soit appesantie sur notre tete , pour nous )) corriger et nous punir, quoi de plus glorieux » pour nous que cette tribulation 1 ! Nous som• )) 11~es châtié j usten1ent pour nos péchés ; néan.. » m·oins ce châti111ent mên1e nous fait con– )) noître que Dieu nous aime, et que, tout )) pécheur que nous son1n1es, le père ain1ablé; )> des n1isericordes nous ad1net au no1nhre de » ses en fans ... Soit qu'en pernie.ttànt que la ten.– )) tation nous exerce, Dieu se propose d'éprou:;. >) ver notre foi et notre pe1~sév'érance , com– >>' bien encore un·e· telle' épreuve' est-elle glo– )) rie use pour .n.-ous ! (}râces à cette tentation_, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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