Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 515 ) assureroit une existence convenable au rang qu'il occupoit. l\1ais les con1111issaires fran– çais ne tardèrent ,pas à s'apercevoir combien la prése.nce de l'ancien souverain de Ron1e seroit nuisible à l'établissen1ent de la nouvelle république ron1aine. Ainsi, tous les égards dus à la justice et à l'hnn1anité s'éclipsèrent de- , vaut la raison d'Etat; le hannissc111ent et la captivité du pape furent résolus, co111n1e des 111esures indispensables de salut public. Il fut d'abord conduit à Sienne en Toscane . Un trem– hlen1ent de terre ayant ébranlé le couvent dans lequel il logeoit, on le transporta dans une maison- de ca111pagne des environs. Il n'y resteas long-ten1ps , et on le nieqa dans une chartreuse à deux n1illes de Florence; n1ais ce ne fut point encore le terme de ses courses et cle ses nlalheurs. Le directoire exécutif inforn1a de la plupart de ces événen1ens le corps législatif, par un long 111cssage, où il ne se contenta p as de rappeler les griefs de la :France contre la cour <le Ron1e, i11ais qu'il ren1plit de décla- 111ations contre le siége pontifical e t contre uri grand non1hre de papes. Toute l'histoire avoit été n1ise à contribution pour for111er ce i11or- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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