Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 312 ) » a111e est ·au--dessus de -vos atteintes. Je n'ai ) > pas besoin de p.eusion. Un ]Jâton, au lieu de » crosse, et un ht:,hit de bure , suffisent à celui » qui doit expi rcr sous la haire et sur la cen– » dre. J 'adore la n1ain du .. Tout-Puissant, qui )) punit le berger et le troupeau; vous pouvez >> brûler et détruire les habitations des vivans » et les ton1beaux" des n1orts; i11ais la religion )~ est éternelle. Elle existera après vous, corn– » n1e elle existoit avant vous, et son règne se )) perpétnera jusqu'à la fin des siècles ». On init les scellés au J\f uséun1 _, aux gale– ries, et sur tous les i11on u111e11s précieux· des· arts. Pie VI avoit lieu d'espérer qu'on lui lais– se1~oit au rnoins sa hihliothèqne particulière, qu'il a voit forn1ée lui-111ên1e, et qui, depuis plusieurs années, faisoit son principal an1use- . ' · . n1ent; n1a1s on s'en en1para, con1n1e on avo1t déjà fait de celle du Vatican : et cette collec·'" t.ion , si précieuse et si rare, fut vendue, ou plutôt livrée à un libraire de Rome, pour la n1odique son1n1e de douze inille écus ron1ains. On avoit déclaré au Pape qu' 011 ne lui en- · leYoit qne son pouvoir ten1porel; que, s'il n'é-· toit plus le souverain de Ron1e, il en seroit toujotu·s l'évêque, et c1ne le gouvernen1ent lui· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)