Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( ? 1 I ) L'illu$tre confesseur de Jésus -Christ, accablé de douleurs et d'infirmités, se tenoit renfern1é dans son palais, et attendoit avec résignation le sort qu'on lui réservoit. Cependant il n 'aband.on • noit pas les fonctions attachées à son n1inistère; efco1nn1ece jour étoit l'anniversairede son exal– tation au pontificat, il résolut de le célébrer, sui– vant l'usage, dans la chapelle Sixtine; il y reçut, assis sur son trône, les .con1plin1ens de tous les cardinaux, et ter111ina, de la n1aniè1"e la plus éclatante et la plus solennelle, un règne de vingt-quatre ans, un des plus célèbres qu'on ait encore vus dans l'Eglise, et pour le non1bre des. années, et pour l'in1portance des événemens. On vint annoncer à Pie VI, pendant qu'il étoit environné de tout le sacré collége , que le peuple ron1ain avoi_t repris sa souveraineté,. et ne le reconnoissoit plus pour son chef ten1:– porel. Aussitôt on licencia ses gardes, qui f u– rent remplacés par des soldats fraoçois. Ce fut alors que le général Cervoni lui présenta. la cocarde nationale, en l'invitant à se par~· de ce nouvel ornement : « Je ne eonnois d'au– » tre itnijor1ne pour 1noi ~ répondit le pape, ~ » que celui don,t l'Eglise 1n' a ho1ioré. Vous • • >•. avez tout pouvo1r sur mon corps;. mais in.on . e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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