Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

'( 308 ) Guidé par son an1our pour le peuple·romain; qui s'égaroit lui-mên1e au gré des astucieux et cruels régulateurs de la France, il signoit des arn1istices à des clauses les plus dures; ces trai.. ~és , ron1pus par ses plus farouches enne111is, et sur les plus vains prétextes, attiroient sur . , les Etats ecclésia_stiques les irruptions et les actes violens des ennen1is de tout bien. I Je véné– rable vieillard étoit abreuvé d'an1ertun1es, dé– voré d'inquiétudes, et placé chaque jour dans une situation plus alarn1ante. Bientôt, nouveau spectacle d'horreurs! le pélerinage de Lorette , , est pillé, la n1oitié des Etats de l'Eglise est en- . vahie, Rome est dans la frayeur et la conster– nation. Le traité de Tolentino, signé le 1 9 fé– vrier 1797, sauvoit Ron1e, 1nais laissoit le pape dans d'extrên1es en1barras. Le 111écon– tentement, répandu parn1i le peuple, s'aigris.. soit toujours davantage; les n1ur111ures, les placards séditieux, des attroupen1ens, an11011- . çoient l'audace des rebelles, et le. pontife crai • gnoit' en les compri111ant' d'appeler sur lui . l'anin1adversion de l'odieux directoire fran– çois. Transes cruelles , vives alarn1es pour le . cœur d'un souverain, le vrai père de son peu - i1le ! Mais, hélas! quel vaste cha~1p . de dé~or- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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