Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 506 ) long règne, j'y vois une charité qui inspire utr respect , un amour, porté, s'il est per– n1is de le dire , jusqu'à une scwte de culte ; par cette qualité céleste , il contient- tout dans l'ordre, par la seule crainte qu'on au- 1·oit de lui déplaire. ln1patient de jouir de sa présence, chacun, avant la ten1pête ré– volution.naire, se porte sur ses pas, et son peuple 11e vit que du bonheur de Pie VI, comn1e il 11e respire lui-n1ên1e que la félicité de son peuple. Charité modeste; les tributs de reconnoissanc·e et d'an1our les n1ieux n1érités la contristent, et elle se refuse aux plus justes élog.es . Charité surn~turelle ; elle ennoblit ses sentirnens , déjà si précieux à f hu1nanité, par la sublimité de Ja foi qu'elle se propose. Elle voit Dieu en tout, tout en Dieu, et la vivacité de la foi de Pierre anime ses oraisons les plus· ferventes sur le tombeau du prince des apô• tres. L ' horizon se couvrit des nuages les plus a-ff reux , et tout faisoit présager à Pie VI les' plus cru·eiles infortunes pour sa personne·, les plus terribles calamités pour son Îm...i n1ense troupeau et pour la foi catholique. 1-tcs 1 o mars et 1:5. avTil · 1 791 , il adre8t·a e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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