Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 501 ) l> snr ses pas quand les circ011stances auront )j cl1angé >J. (~'est à l'histoire qu'il appartient de raconter avec quelle fidélité parfaite, avec quelle charité sublime, avec quelle fermeté vrai– n1ent apostolique, et, tout à la fois, avec quelle vive tendresse pour le vertueux Louis XVI, pour son clergé, pour tout son peuple, Pie VI tint le tin1on de l'Eglise, battue par la tem– pête révolutionnaire dans toute l'étendue de la France. L 'histoire dira aussi à nos neveux avec quelle sage lenteur, avec quelle patience hé– roïque, il attendit, il supporta long-ten1ps les usurpateurs des églises, les fauteurs et les par– tisans du schis111e qui, pendant 1791, se ré– pandit sur un en1pire jusque-là si soun1is, si dévoué à la pureté de la doctrine comn1e aux lois de la hiérarchie. Nous .n'essaierons point ~ncore de peindre sa déso.lation sur les horri– bles n1assacres et d 'évêques et de prêtres, à Paris' au 2 septen1bre I 792; r an1our avec le– quel il recueillit dans .son sein , il nourrit , il , entretint, soit dans ses propres t:tats, soit par ses dén1arches, en Allen1agne, en Espagne et à Naples, ces n1illiers de prêtres, ces pontifes fugitif~, et que la patrie avait si cruelle111cnt. hann\~ de son te1-ritoire, pour punir de tQutes e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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