Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 500 ) En écrivant au n1onarque françois : « Voug " avez, lui n1andoit-il, renoncé, pour le bien » de la nation., à plusieurs de vos priviléges; " niais s,il étoit en votre pouvoir d.e céder les » droits attachés à votre couronne, vous ne >> pouvez en aucune rnanière abandonner et » sacrifier les droits de .Dieu et de l'Eglise , » dout vous ètes le fils aîné )) . Les archevê– ques de '\'ieune et de Bordeaux ét.oient, le . pren1ier, ministre de la feuille des béné– fices, et le second, garde-des-sceaux ; en les engageant à appuyer auprès du roi les con– seils et les exhortations qu'il venoit de lui adresser, il n1andoit à M. Lefranc de Pon1pi– gna11 : « \rous êtes plus propre qu'aucun au– » tre à rendre le grand service q_ue je vous de– » mande. Vous avez déjà donné tant de preu– )) ves de votre zèle à défendre la sainte doc– )> trine! l\1ais le ten1ps presse; il u'y a pas un » n10111ent à perdr~ pour saùver la religion, i> le t'OÎ et votre patrie. Vous pourrez certai– .>> uen1ent engager Sa lVlajesté à ne pas donner >' cette fatale sanction ; la résistance fût- elle » pleine de dangers, il n'est jamais permis de J> paroître u11 instant abandonner la foi ca– " tl1olique, mênie avec le dessein de revenir e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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