Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 298 ) 111ais qu'il <levait dans peu partager si vi,ren1e-nt lui- 1..uên1c ? 11 avoil toujours chéri l'église g1111icaue <l'une affection particulière, et l'avait toujours béuie con1111e une des plus belles portions de son ·in1n1ense troupeau ; il ain1oit en 1,ère, et en père le plus tendre , le peuple françois, Je petit-fils de saint J_,onis et son auguste race: jan1ais l'union des deux princes, celui de Ron1e , celui des 1-;'rançois, n'éprouva le plus léger nuage. l\fais d.es factieux pleins de fureur HVOÎPnt forrné l'affreux con1plot d'enlever au n1onarquc sa ·-puissance , et à la patrie sa religion. Le devoir de Pie \li étoit de la défe.udre, el son cœ~ur le faisoit arroser de s_es pleurs le trône chancelant et bientôt abattu des pouvoirs de la seconde n1ajesté :" , d'abord les Etats-généraux, forrnés de leur propre autor·ité en :~ssen1hlôe nationale, en– levèrent à l'I~glise tons ses bieus et ses pro– priétés. Ce vol . étant conson1n·1é, ils abolirent l.:s vœnx n1onastiqnes, tous l~s ordres reli– gieux, et, dans une constitution civile du clergé, où rien de civil ne se trouvoit., sans attaquer, au n1o·ins directen1ent le doo-n1e ils renver-· ' t'.} ' sèreut toute la hiérarchie. Le souverain pontife, apprenant ces étrauges et audacieux attentats, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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