Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 2 97 ) descendance du pape ayant rétabli la paix , il reçut la visite du roi et de Ja reine de Naples, leur fit un excellent accueil, n'eut avec eux que des conférences amicales, qui lui conquirent le cœur du 111onarque, et celui de sa royale , epouse. . Parlerons-nous des graves dén1êlés que sou-– tint ce n1alheureux et si vertueux pontife, avec la superbe république de Venise, dont le sénat l'attaquoît par des griefs qui renaissoient sans cesse? Rappellerons-nous les entreprises du duc de j\tlodène, qui songeoit à s'agrandir aux: dépens du saint Siége '! Arrêtons-nous; il est trop pénible d'avoir à retracer les longs torts de taut de princes catholiques, contre l'auguste chef de leur religion. Mais qui peut, pour peu qu'il ait sondé l'an1e et les vertus de l'hon1111e de Dieu, c1ui peut narrer ce que ces cruels assauts causèrent de plaies à son cœur n1a– gnanin1e, et à sa foi si courageuse et si vive? Qu'étoient cependant les diverses tribu– lations que nous venons d'exposer, auprès de ces torrens d'a111ertun1e où la France,. infidèle à son Die~, co111n1e révoltée si crirnine1lcn1ent contre ses n1aîtrcs, ne cessa de plonger son cœur, déchiré d'~bord des tonrn1ens d'autrui, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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