Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 296 ) les plus sensibles le cœur de l'auguste chef des chrétie11s. Ajoutez à ces n1aux ceux qu'occa– ~iona la cour de Naples, également déçue par les én1issaires secrets de cette secte d'in– sensés sophistes J aussi adroite dans ses tran1es qu'audacieuse et sacriJége dans leurs résultats. Le royaume de Naples étoit gouverné par un premier n1inistre philosophe, qui, ennen1i per– sonnel dtl vertueux pontife, ardent et ·impé– tueux réforn1ateur, voulait entraîner sa patrie dans le schisn1e. Pie VI avoit înutilen1ent essayé de le subjuguer par sa douceur : ce 11'est point qu'il n'y n1êlât la juste ferrneté d'une conscience pure, et qui, entre autres trave1~ses à soutenir, se refusoit d'élever au cardinalat un évêque plus que suspect dans la foi. Au 111ilieu de ces longs et cruels débats entre les cours de Rome et de Naples, où il fuu~ dire que la première fut toujours la partie opprin1ée le plus injusten1ent, le vicaire de Jésus.. Christ montra coustamn1ent un caractère plein de dignité, de charité, de patience, avec une a111e incapable de céder à des considéra– tions hun1aines. Cependant tout continuoit à se faire à Naples, dans des accès d'hu111eur·, lorsqu'enfi11 la tendre e~ paternelle cou-. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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