Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 295 ) et qui sont évaluées à quatre-vingt-dix n1ille florins. A peine étoit-il de retour à Rome, qu'il apprit de nouveaux chaugen1ens opérés en Alle1nagne. Ce furcut, tous les jours, dé la part du prince , d 'eflrayans envahissen1ens dont il n' étoit pas possible de prévoir la fin. AI·rivé inopinérnent à Ron1e, sans avoir fait donner ancun avis de son voyage, le 23 dé– cen1bre 1783, il fit an pape une visite assez couTte, et puis, dans un entretien confiden– tiel avec le chevalier Azara, i11iuistre d'Es– pagne auprès du saint Siége, ce prince dé– ploya, avec une chaleur et une vivacité ex..;. trên1e, le plan Je plus étrange, et qui teudoit à soustraire entièren1ent ses sujets à l'autorité pontificale. Les représentations d' .Azara, et puis celles du cardinal Bernis, cal'n1èrent sa pren1ière effervescence. 1\1ais, de retour dans ses Etats, l'aveugle Joseph continua d~ dé– chirer le cœur du pontife, en poursuivant ses projets de scissiou et de discorde. Les -ùeux frères , l'en1pereur Joseph; et I--'éopold, grand-duc de rf oscane, agissoient de concert; et, paraissant suivre égale111eut les influences sinistres d'uue philosophie éver~ive des autels et dei trônes, fra.ppoient des coups e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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