Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( 292 ) cou1~ de Naples, avec la république de Venise, avec Je duc de l\Iodène, ce seroit nous in1- miscer dans un ordre de choses étranger au plan de cet ouvrage : ue nous arrêtons sur ces jours orageux du règne de cet ad1nira– ble pontife 1 que poùr l'offrir à l'épiscopat, ainsi qu'au sacerdoce, con1n1e un n1odèle de zèle, d'activité, de générosité, de n1odéra– tion, de désintéressen1ent et de douceur. Dès son avéne111ent au trône, Je fils de l\iarie– ,.fherèse annonca le d.esscin de détruire la .l discipline ecclésiastique. En 1781, il fit pa- roître deux édits qui assujettissoîent à des for111es con1n1e in1possibles à remplir, l'ad- 111ission des brefs, des bulles et des rescrits de la cour de Ron1e : le n1al croissant cha– que jour, et le prince répondant avec une sèche et dure indifférence aux ren1outrances paternelles du vicaire de Jésus-Christ, ce– lui-ci se décida d'aller lui-n1ên1e conférer en personne avec le chef de l'en1pire. Cette dé111arche fut différen1111ent jugée; n1ais de sages conseils l'avoient appuyée; Ja résolu– tion devint irrévocable, aiusi que l'annonça cette belle réponse au tableau qu'on lui pré– ientoit des ~augers et des aftj·onts auxquels e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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