Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

,, ses yeux respectueusen1ent attendris )>·. nonle' peHdant le règue de Pie VI' a vu tians ses i1i urs quarante princes ou prin– cesses, tous étrangers, et tous pleins de vé– nération pour le sou\:eraiu ponti fe . Il les re– çut en prince et eu pontife, et leur douna s.urtout la plus haute idée de ses vertus apos– toliques. Poli avec dignité, grand avec Il10- destie, il alliôit ce qu'il ~e devoit à lui-111ê– rne, à son .rang, avec les égards qui sont d.11s partout au sang auguste des rois. A UCtJn de ses prédécesseurs 1l'avoit été plus honoré. Le chef de l'Eglise ne perdait pas de vue l'intérêt de la re1ig1on , claus l'accueil qu'il fuiso1t à ses augustes botes. Il s'efforça d'é– clairer les princes catholiques, sur ]es pro– jets de la philosophie, qui s' etTorçoi.t, par. tous les n1oyens possibles, de les sonlever con.– tre la religion et contre le saint Siége. Qu.4nt aux princes séparés de l~ con1n1un'ion ro~ ma1ne, l'hon1me de la droite du Très-Hqtlt, par ses n1anières affabl~s et n1ê1ne respec""' tueuses, par ses discours ani11)és . d·e la plus vive charité, par . l:exen1p1c de la piété la plus sincère , aff oihlit., s'il ne clétruisit pas entièren1ent, . l~s préve11tÎQPS. ttt les préjugé- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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