Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome quatrième

( !287 ) beau de saint Pierre, et là , confondu dans la foule innon1hrable des fidèles, ne se distiu– guoit que par son recueillen1ent, sa ferveur, son humilité profonde; au sortir de !-'église, l'après~n1idi, pour sa récréation, il se faisoit conduire à celle des églises de Ron1e où le Saiut-Sacrement étoit exposé (il l'étoit toute l'année aux diflërentes églises); après y être resté une de111i-heure en adoration, il alloit reprendre ses occupations ordinaires. Pie ·v1 célébroit les solennités de l'Eglise, d'une n1anière digue du Tout-I)uissant, au– quel il portoit les vœux et les . ho1î1n1ages de la chrétienté. (( Jan1ais' dit ranglois John l\loore, au-- • » cune cérén1onie ne fut mieux calculée pour » frapper ]es sens et l'in1agination , que celle » du souverain pontife, donnant la bénédic• >> tion du haut de la tribune de Saint-Pierre; » quant à n1oi, si je n'avois reçu, dès l'en– » fance, de fortes préventions contre. l'acteur » principal de cette magnifique représenta– )) tion, j'aurois été en danger de lui pa}rer )) une sorte de tribut de respect' peu con1pa– )) tible avec la religio11 dans laquelle j'ai été )1 élevé''. Quelle description pon1peuse fait un e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (4)

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